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Marie-Madeleine 2006-07




« "…elle n’a qu’à continuer de pleurer, elle a péché ! ", "…le Christ a eu raison de ne pas accepter d’être touché par elle !… de la laisser !". On la voit souffrir, alors on lui pardonne ; les femmes coupables pourront s’identifier à elle. Les images sont puissantes dans les esprits. Oui, Marie Madeleine était une pécheresse : à l’époque, ce terme signifiait : une femme qui s’instruit. Peut-être Marie Madeleine se prostituait-elle : à l’époque, ce terme signifiait : adorer les idoles. Changement de temps… on se garde bien de rétablir le sens des mots, ainsi les signes du déni de la femme suivent sournoisement leurs chemins et agissent. Ils traversent les temps. Le Christ, l’ange Eléleth, est advenu pour réconcilier l’homme et la femme. Il est l’aimant. Elle est l’aimante. A Béthanie, elle l’a sacré Roi par l’onction, puis elle a dénoué ses cheveux en signe de deuil. Le Christ s’est transformé dans la Passion. Quant à elle, elle doit transformer son amour interdit. Mais elle le « voit » en un amour qui créra la révélation du message . Elle est l’intermédiaire par excellence. Et ça, aucun dogme religieux ne peut l’accepter, car le religieux est lié au pouvoir. »

Françoise Vergier, juin 2007

Oeuvre conçue pour l’exposition "Marie-Madeleine" à Saint-Restitut été 2007



 


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